La calvitie est un problème capillaire qui touche plus les hommes que les femmes. Elle concerne plus de 10 % des Français en tout genre dont seuls 2 % sont des femmes. Les études ont permis de constater qu’un homme sur quatre perdait ses cheveux à partir de 40 ans. Pour comprendre ce phénomène, voici quelques informations cruciales.
Qu’est-ce que la calvitie ?
Avant de savoir à quel âge la calvitie se stabilise, il est important de comprendre ce que c’est. La calvitie se traduit par une perte conséquente des cheveux sur la partie supérieure de la tête. Ce phénomène peut conduire à la perte totale des cheveux au niveau du front et de la partie supérieure de la tête. Dans ce cas, on parle d’alopécie, mais parfois, le front est juste dégarni. Son diagnostic peut se faire grâce à des signes avant-coureurs.
La plupart du temps, elle est héréditaire et est due à un excès d’hormone mâle. Toutefois, d’autres causes peuvent en être l’origine. Par exemple, un stress permanent ou des carences alimentaires sévères peuvent aussi causer cette perte de cheveux.
À quel âge la calvitie se stabilise-t-elle ?
La calvitie débute souvent à partir de l’âge de 20 ans chez les hommes. Dans certains cas, elle peut débuter un peu plus tôt et évoluer au fil des années. Elle commence sur le côté des temps et de la ligne frontale. Par la suite, elle se propage de façon progressive sur l’ensemble de la partie supérieure du crâne. Étant donné que les cheveux sur les côtés de la tête ne sont pas sensibles aux hormones mâles, ils ne tombent pas.
La calvitie se stabilise vers l’âge de 30 ans. C’est alors le moment propice pour effectuer une greffe des cheveux. Une greffe sur une calvitie non stabilisée peut créer un résultat peu esthétique avec le temps. En effet, certaines touffes de cheveux vont être plus épaisses que d’autres. La greffe de cheveux n’interrompt pas la procédure d’une calvitie. En revanche, elle permet de couvrir la partie dégarnie avec des cheveux qui ne vont pas chuter.
La greffe de cheveux en réponse à une calvitie
La greffe capillaire est une opération réalisée à l’aide d’implants. Pour ce genre d’intervention, les praticiens peuvent recourir à différentes sortes de méthodes.
La méthode FUT
Cette technique met en avant des techniques plus chirurgicales, car le patient est placé sous anesthésie. Par la suite, une bande de peau située à l’arrière de la tête est découpée afin de la réutiliser sur la partie de la tête qui est chauve. Cependant, cette intervention convient plus aux femmes qu’aux hommes étant donné que les cicatrices sont plus visibles. La chevelure féminine permet donc de mieux cacher les traces de la chirurgie.
La méthode FUE
Les praticiens ont recours à cette technique lorsqu’ils peuvent prélever des unités folliculaires sur le cuir chevelu du patient. Les micro-pastilles ou les cheveux microscopiques situés à l’arrière de la tête sont alors placés à l’avant afin de garnir la partie chauve. Ce transfert se fait par l’intermédiaire d’une plantation nécessitant la réalisation de petits trous sur le cuir chevelu à traiter. Cette méthode ne laisse aucune trace et permet d’avoir des résultats satisfaisants au bout de 12 semaines, soit 3 mois.
La méthode DHI
Cette méthode de greffe est assez proche de la méthode FUE sauf qu’elle est un peu plus améliorée. Elle est d’une très grande précision et consiste à prélever des bulbes de cheveux de façon manuelle et simultanée pour l’implanter sur la zone dégarnie ou chauve. Cette pratique offre une repousse naturelle des cheveux et affiche un taux de repousse conséquent. Le patient peut alors avoir une belle chevelure comme s’il n’a jamais été sujet à une alopécie.